Chevreuil 2022 : le faon
Ma première rencontre de l'année 2022 sera avec un faon qui s'alimentait.
Je n'avais pas mon appareil photo et mon téléphone portable date de plusieurs années d'où la médiocrité de la photo.
Je suis donc rentrée à la maison et j'ai pris mon appareil photo espérant revoir le faon mais à mon retour sur les lieux, je n'ai aperçu qu'une femelle adulte à la lisière d'un champ fauché.
Il se faisait tard, elle s'est couchée après m'avoir observée m'invitant peut-être ainsi à rentrer chez moi.
Les endroits où se repose le chevreuil s'appellent les couchettes.
Elles sont souvent de forme ovale d'environ 50 à 60 cm de long et 25 à 30 cm de large.
Dans l'attente de meilleurs clichés, je vous invite à lire mes anciens posts.
Le lendemain, jeudi 28 juillet, je savais que j'allais le retrouver, il est seul, la mère n'a dû avoir qu'un petit ou le deuxième faon se cache un peu plus loin.
Il m'a déjà repérée...
Prudent, il ira se dissimuler, tapis au sol dans les hautes herbes, comme le lui a appris sa mère.
Il est temps de s'esquiver pour ne pas le déranger plus.
Surtout, si vous rencontrez un très jeune faon, ne le touchez pas!
Il n'est pas abandonné, la mère n'est probablement pas loin, peut-être même qu'elle vous observe.
Une semaine plus tard, je me rends à nouveau sur le bord de route où le faon peut être vu.
Je suis avec ma petite-fille Albane 3 ans.
Je scrute les hautes herbes, là une tâche marron mais j'ai le soleil de face et avec le passage des voitures, je ne suis pas tranquille.
Je prends rapidement ces clichés. Le faon est à deux mètres de l'endroit où je l'ai photographié couché la première fois et face à notre remue-ménage, il préférera s'éclipser vers le sous bois derrière lui.
L'endroit où se tapit le faon n'est pas sans danger, le virage de la route juste à côté mais aussi la crainte du passage d'une faucheuse dans les hautes herbes...
Hâte que ce faon grandisse, qu'il soit capable de courir vite pour qu'il puisse rester à proximité de sa mère !
Le lendemain, fidèle à mon poste d'observation, je suis du regard le faon qui furète à travers les hautes herbes. De temps en temps, j'aperçois ses oreilles.
Un monsieur âgé s'avance vers moi et me demande ce que je vois.
Alors que je lui parle du faon, il s'exclame : là ! regardez ! un, deux trois ,quatre, il y en a quatre !
Je les aperçois aussi, une chevrette et trois faons qui s'enfuient.