Troglodyte mignon - Troglodytes troglodytes
Une petite boule attendrissante (10 cm) bien présente au jardin toute l'année mais qui ne se laisse pas voir facilement.
Son chant strident, chez un si petit oiseau, me surprend toujours lorsque je jardine.
Au sol, queue souvent relevée, il s'active nerveusement à la recherche d' insectes et se faufile entre les pots de fleurs, les tas de bois...
Il m'est déjà arrivé de le confondre avec... une souris.
Son plumage brun roux strié lui permet de se fondre dans la végétation.
Le mâle est polygame.
Dès mars, il débute, près du sol, la construction de plusieurs petits nids de mousse et de feuilles mortes, en forme de boule avec une ouverture étroite.
La femelle en choisira un et achèvera la construction par l'ajout de plumes. Elle y pondra des œufs blancs tachetés de brun-rouge et sera seule à couver pendant quatorze jours.
Les petits prennent leur envol deux à trois semaines après l'éclosion.
Assise à lire dans un transat à proximité, j'ai eu le plaisir d'assister à la sortie du nid , je n'imaginais pas qu'un si petit nid abriterait une telle nichée, j' ai compté six oisillons peut-être y en avait-il plus.
Un peu plus tard en soirée, j'ai la surprise de retrouver les oisillons regroupés quelques mètres plus loin, sur une chaise d'enfant, attendant la becquée.
Le Troglodyte affectionne les jardins un peu sauvages comme le nôtre, les massifs denses, les tas de bois, les murets.
L'alimentation se compose essentiellement de petits insectes, de larves, d'araignées...
Un juvénile pépie hors du nid, bientôt rejoint par l'un des parents.
Ici en attente de la becquée.
Les parents nourrissent les petits qui ont quitté le nid pendant une quinzaine de jours
Dans un camélia.
Pour l'aider à traverser l'hiver, vous pouvez placer au sol des vers de farine et du fromage râpé.
Peut-être aurez vous alors le plaisir de découvrir qu'un autre tout petit oiseau se dissimule dans les arbustes persistants du jardin : le roitelet huppé.