Pic vert - Picus viridis.
Le Pic vert picasse, il signale sa présence par un cri aigu bien connu qu'il pousse en vol, impossible de ne pas l'entendre s'il s'invite chez vous : c'est aussi le "rire" du pic-vert.
Il se dit d'ailleurs que la pluie va arriver quand on l'entend... À vérifier...
Souvent agrippé au tronc d'un arbre, il grimpe par petits bonds ou pose sa longue langue gluante dans les fissures pour s'emparer d'insectes xylophages.
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Pic-vert juvénile
Bien visible au jardin en hiver, le pic vert se nourrit surtout au sol, essentiellement de fourmis parfois de lombrics.
Il limite ainsi le nombre de fourmilière sur la pelouse.
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Le mâle possède une moustache rouge qui est noire chez la femelle.
Une femelle Pic vert identifiable à la rayure malaire noire.
Un autre mâle se fait bien entendre, repérable dans l'herbe par le rouge de la tête ( photo du 26/05/2016 )
Dès mars, le mâle commence à creuser une loge dans un viel arbre, il sera aidé par la femelle.
4 à 9 œufs blancs y seront pondus sur des copeaux. puis couvés par les parents durant 19 jours.
Les jeunes quitteront le nid 3 semaines plus tard.
Il n'y a qu'une couvée par an.
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Le plumage du juvénile est très tacheté et barré.
Les poteaux en bois, très appréciés des pics-verts, faucons crécerelles, chevêche d'Athéna et autres rapaces, sont malheureusement, petit à petit, remplacés par des poteaux métalliques.
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En juillet, juvénile mâle sur le tronc d'un saule tortueux.
Ce mâle s'attaque à l'écorce du saule pleureur affaibli. Des armillaires ont poussé au pied et sous l'écorce du tronc. Nous avons finalement dû l'abattre.
J'espère que le pourridié épargnera les arbustes environnants.
Le pic-vert habitué à y faire une petite halte devra se trouver un autre perchoir à l'avenir.
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Le pic-vert et ses amis dessinés par ma petite-fille Johanna.
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